LES VICTIMES NE VOUS DISENT PAS MERCI !

Alors que le Premier Ministre annonce sa volonté d’être « Souverains, souverains pour cultiver, souverains pour récolter, souverains pour nous alimenter », ce dont nous ne pouvons que nous réjouir,

La décision de « mise sur pause », sous la pression de lobbies, du plan Ecophyto dont le but est de réduire l’usage des pesticides est incompréhensible et inadmissible pour les victimes des pesticides.

Alors que l’activité du Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides mis en place en 2020 augmente, après des débuts difficiles en raison de la méconnaissance de son existence, cette annonce par le Premier Ministre est perçue avec une grande déception et, laisse un goût amer.

Elle est en tout cas incohérente avec la reconnaissance par les pouvoirs publics de l’impact sanitaire des pesticides sur les professionnels, qui a amené la création du fonds d’indemnisation.

La FNATH reste à la disposition des victimes pour les accompagner.

Respiratorgate : Victoire pour les Associations de malades

Respiratorgate : Victoire pour les Associations de malades

 PHILIPS doit communiquer un document couvert par le secret des affaires

Dans son ordonnance du 19 janvier 2023 qui fera jurisprudence, le juge des référés, saisi sur la base de l’article 145 du code de procédure civile, a rendu une décision importante. Deux associations de malades demandaient à la justice la communication forcée de nombreux documents afin de déterminer la responsabilité du groupe PHILIPS qui se débat avec le scandale mondial de ses respirateurs (RESPIRATORGATE).

En effet, en juin 2021, Philips a été obligé de reconnaitre un problème dans la mousse de polyuréthanes (PU) équipant plus de 5 millions de respirateurs commercialisés dans le monde.

Cette mousse de PU se désagrègent et est propulsée avec l’air sous pression au plus profond des poumons des utilisateurs. Deux questions principales sont en débat : cette mousse est-elle cancérigène ? depuis quand, Philips connaît il ce problème.

En apparence, la décision rendue protège Philips :

  • En excluant toutes les sociétés étrangères au motif que la compétence du Tribunal ne dépasse pas les frontières ;
  • En refusant toute « perquisition civile » ce qui conduit le juge à refuser la communication forcée des documents et pièces dont il n’est pas établi avec certitude l’existence.

MAIS, cette ordonnance contient deux avancées majeures qui permettront à l’avenir aux associations de malades d’obtenir des documents mêmes couverts par le secret des affaires.

  • D’abord, le juge des référés reconnait que les associations de malades (à savoir la FFAAIR (Fédération française des associations et amicales des insuffisants respiratoires) et la FNATH (Association des accidentés de la vie) disposent d’un « intérêt légitime » pour exiger en justice la communication forcée de pièces et documents.
  • Ensuite, en matière de santé publique, le secret des affaires n’est pas suffisant pour interdire la communication d’une pièce identifiée. Par mesure de précaution, le juge organise, conformément aux articles L 150-1 et s. du code de commerce, une communication forcée à la justice, à charge pour le juge de filtrer la communication et de vérifier l’intérêt de cette communication.

« Nous sommes encore loin de la force et de l’efficacité de la discovery américaine », déclare Me Christophe Lèguevaques, avocat au barreau de Paris et conseil des associations, « mais c’est brèche dans la muraille du secret des affaires ». Il conclut « J’attends de connaître la position de Philips sur un éventuel appel ».

Pour télécharger l’ordonnance >>> https://urlz.fr/kuqQ

Affaire LEVOTHYROX : Après MERCK, L’ANSM mise en examen

Demandée et attendue par nos associations regroupant de nombreuses victimes, la mise en examen pour « tromperie » de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament la place désormais sur le banc des accusés aux côtés de MERCK.

La FNATH et VIVRE SANS THYROÏDE saluent cette décision qui amènera l’ANSM à s’expliquer sur l’exercice de son rôle dans cette affaire.

Peut-on attendre, pour être complet, la mise en examen des dirigeants ?

https://www.forum-thyroide.net/index.html?https://www.forum-thyroide.net/phpBB/ftopic64541.html

Rappelons que parallèlement, suite à l’arrêt de la Cour de Cassation du 16 mars 2022, les deux associations avec leur Conseil, Maître Christophe Lègevaques, ont engagé une procédure civile dans l’intérêt de toutes les patients concernés afin d’obtenir l’indemnisation systématique du préjudice moral, indépendamment de tous autres préjudices.

https://www.fnath.org/levothyrox-procedure-collective/

LEVOTHYROX. 5 ans après…… Sur la route de la vérité

Lancement d’une nouvelle action collective Levothyrox

Association VIVRE SANS THYROIDE

 

 Créé en octobre 2000 sous la forme d’un forum de discussion sur Internet animé par des malades et destiné à toutes les personnes concernées par les pathologies de la thyroïde, VIVRE SANS THYROIDE est devenue une association ayant pour but, notamment, de permettre aux malades et à leurs proches de mutualiser leurs expériences et de s’aider moralement, d’entreprendre les actions utiles à la défense de leurs intérêts, de faciliter les relations avec le corps médical et les pouvoirs publics, de faire mieux connaître les problèmes des malades de la thyroïde, d’organiser des réunions d’information et d’échange, des colloques et des congrès.

Après le glyphosate, après le chlordécone et bien d’autres ; la chloridazone

Un pesticide utilisé en grande quantité

La chloridazone est un produit pesticide qui a été utilisée principalement dans la culture des betteraves. Il est interdit depuis deux ans….

Pourtant, des taux anormaux de cet herbicide ont été retrouvés dans des points d’eau potable, principalement dans les Hauts de France ou il était utilisé en grande quantité sans mesure de précaution.

Cette situation qui entraîne la coupure du réseau d’eau potable dans plusieurs communes de l’Aisne et de l’Oise pour une période annoncée d’au moins 6 mois laisse beaucoup de questions en suspens !

Des conséquences pour la santé

On craint bien sûr des conséquences sur la santé des habitants, et on peut légitimement s’inquiéter quand on connait les dégâts causés par une exposition aux pesticides (cancers de la prostate, ovaires, poumons, lymphomes…).

Combien de morts, combien de victimes, combien de vies brisées, combien de familles éplorées faudra-t-il pour qu’enfin cela cesse ???

La FNATH, forte de ses 100 ans d’existence et de ses 100 000 adhérents est et sera toujours aux côtés des victimes.

Nos services juridiques nationaux et de proximité sont à votre disposition pour toute information.

LEVOTHYROX. 5 ans après…… Sur la route de la vérité

Après l’annonce de la mise en examen du Laboratoire MERCK pour « tromperie aggravée »

La FNATH vous informe :

Une réunion publique aura lieu

Mercredi 26 octobre 2022

A 18h30

 L’ODIENCE – 3 rue Joseph Autran

13006 MARSEILLE

Avec la participation de :

  • Nadine Herrero, Présidente de l’association FNATH, association des accidentés de la vie,
  • Beate Bartes, Présidente de l’association Vivre sans Thyroïde
  • Christophe Lèguevaques, Avocat au Barreau de Paris,
  • Géraldine Adrai Lachkar, Avocat au Barreau de Marseille,

Inscription possible sur : https://facebook.com/events/s/levothyrox-5-ans-apres-sur-la-/836451390723091/

La réunion d’informations sera également diffusée en Facebook Live sur la page https://www.facebook.com/MyLeo.legal

Association VIVRE SANS THYROIDE 

Créé en octobre 2000 sous la forme d’un forum de discussion sur Internet animé par des malades et destiné à toutes les personnes concernées par les pathologies de la thyroïde, VIVRE SANS THYROIDE est devenue une association ayant pour but, notamment, de permettre aux malades et à leurs proches de mutualiser leurs expériences et de s’aider moralement, d’entreprendre les actions utiles à la défense de leurs intérêts, de faciliter les relations avec le corps médical et les pouvoirs publics, de faire mieux connaître les problèmes des malades de la thyroïde, d’organiser des réunions d’information et d’échange, des colloques et des congrès.

Plateforme d’actions collectives MyLeo

 Convaincu que le numérique peut servir à rendre la justice plus accessible, l’avocat Christophe Lèguevaques (CLE) lance en septembre 2021 MyLeo, une nouvelle plateforme de mise en relation entre particuliers et avocats souhaitant mener une action collective conjointe. Elle vise à mettre à disposition des informations sourcées et vérifiées par des avocats et à faire en sorte de mener à bonne fin l’action collective.

L’expert derrière la plateforme. Originaire de Toulouse, inscrit au barreau de Paris depuis 1993, Me Christophe Lèguevaques (CLE) devient alors peu à peu l’un des spécialistes des actions collectives en France. Il s’est notamment fait connaître pour avoir défendu les victimes des affaires AZF, Levothyrox, Chlordécone, Motorgate, Respiratorgat

Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour l’année 2023. Les Observations de la FNATH

Un projet de Loi qui se caractérise par de nombreuses incertitudes

Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2023 se caractérise, avant tout, par les nombreuses incertitudes qui l’entourent.

Là où l’on pouvait attendre, aux lendemains de l’élection présidentielle, un PLFSS ambitieux et structuré autour de l’accès à la santé (déserts médicaux, reste à charge hospitalier, dépassements d’honoraires) et de l’autonomie, toutes les réflexions relatives à des mesures systémiques ont été renvoyées aux travaux du Conseil national de Refondation et à la prochaine négociation de la Convention nationale avec les médecins.

La FNATH considère, même si elle ne souhaite pas faire de « procès d’intention » à l’encontre du CNR, que le Parlement doit rester le lieu « premier » de la discussion et de la démocratie.

Elle déplore, en outre, que les associations d’usagers et la Société civile restent encore en dehors des négociations entre les professionnels de santé et l’assurance maladie.

Un PLFSS avec de nombreuses propositions du Rapport Charges et Produits de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie

Certes, le présent PLFSS vient reprendre nombres des propositions du Rapport Charges et Produits de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie qui avait reçu, en juillet 2022, un vote favorable de la FNATH.

Par ailleurs, si le solde de la branche maladie connait une remontée manifeste et que la progression de l’ONDAM reste soutenue, c’est, d’une part, en lien avec le niveau d’inflation que l’on connait, et, d’autre part, sans envisager les conséquences économiques futures de la nouvelle Convention nationale avec les médecins.

Ainsi, les prévisions ONDAM de +2,7% pour 2023 et 2024 laissent perplexe.
Il faut, enfin, lire avec inquiétude l’avis du Haut Conseil qui estime que « la prévision de croissance du Gouvernement (+1,0 %), supérieure à celle de la majorité des prévisionnistes, est, du fait de plusieurs hypothèses fragiles, un peu élevée ».

Des avancées certes, s’agissant, et sans ordre de priorité, des RDV de prévention aux 3 « âges clés » de la vie, des dispositions relatives à la santé sexuelle, de l’extension des compétences vaccinales, de la rénovation de la vie conventionnelle, de la réforme des aides à l’installation, de l’extension C2S à Mayotte, de la subrogation des IJ maternité, des mesures de régulation sectorielle pour la radiologie et la biologie médicale, de l’amélioration du régime de cumul ATEXA.

Un texte avec des absences considérables

Si la FNATH est bien consciente des points positifs et des avancées portés par ce PLFSS pour 2023, elle fait, néanmoins, l’analyse d’un texte qui reste marqué par des absences considérables :

  • L’autonomie

Alors que le quinquennat précédent, malgré les promesses et les assurances, avait déçu l’espoir d’une grande loi pour l’autonomie, on doit déplorer que le PLFSS 2023 ne comporte aucune mesure programmatique et pluriannuelle. Pire encore, car le choix politique est fait de placer la branche en situation de déficit alors que les besoins de financement (entre 10 et 12 milliards d’euros pour le handicap) appelaient, au contraire, de consacrer de nouvelles recettes pérennes.

  • Le Handicap

S’agissant du handicap, force est de constater que ce PLFSS 2023 ne porte aucune mesure particulière alors que des attentes fortes existent (accès à la santé – et à la CSS notamment -, financement des nouveaux critères d’éligibilité de la PCH, handicap psychique, polyhandicap, stratégie autisme, transformation de l’offre, personnes handicapées sans solution, finalisation de la réforme des ESAT).

  • Le risque AT/MP

S’agissant du risque accident du travail/maladie professionnelle, la branche ATMP affiche une situation excédentaire insolente de 2 milliards qui sera constante jusqu’en 2026 pour atteindre 3,3 Mds€ alors que le montant qu’elle reverse à la branche maladie, déficitaire elle de 6,5 Mds€, est limité à la fourchette la plus basse (entre 1 230 M€ et 2 112 M€) fixée par la Commission chargée d’évaluer le montant de la sous-déclaration des ATMP et « généreusement » augmenté de 100 millions cette année !

Sans même évoquer la situation des milliers de victimes d’accidents du travail ou maladies professionnelles, qui doivent se contenter d’une indemnisation forfaitaire et limitée contrairement à tous les autres régimes de réparation, y compris quand elles parviennent à faire condamner leur employeur pour faute inexcusable ou au pénal.

Télécharger le document :  PLFSS 2023 – Observations FNATH

Lancement d’une nouvelle action collective Levothyrox

Deux associations s’unissent pour obtenir l’indemnisation de près de 1 million de malades.

Conférence de presse : Jeudi 7 juillet 2022 à 10h30

C’est une procédure inédite, innovante et exceptionnelle qui est lancée contre MERCK.

Cette fois, ce sont les filiales françaises et la maison-mère allemande qui sont concernées.

L’enjeu est simple : récupérer environ 1 milliard d’euros afin d’indemniser toutes les victimes.

Participeront à cette conférence de presse :

Madame Nadine HERRERRO, présidente de la FNATH

Madame Beate BARTES, présidente de VIVRE SANS THYROIDE  81

Elles ont confié à Christophe Lèguevaques , Avocat au barreau de Paris le soin de porter ce recours.

Situation :

A la demande de deux associations (FNATH et Vivre sans thyroïde), il a été décidé de lancer une nouvelle action collective dans le dossier LEVOTHYROX.

Mais cette action diffère de la précédente sur plusieurs points

A ce stade, les bénéficiaires n’ont pas besoin de s’inscrire, car la procédure est portée par les associations.

Par son arrêt du 16 mars 2022, la Cour de cassation a reconnu que MERCK a commis une faute (un défaut d’information) qui a occasionné un préjudice MORAL temporaire évalué que la Cour d’appel de Lyon a évalué à 1.000 € par demandeurs.

Ce préjudice moral (les angoisses et incertitudes et l’errance diagnostique provoqués par le fait que les patients ne savaient même pas que leur médicament avait changé) ne concerne pas les autres préjudices, notamment corporels, qui seront traités dans le cadre de la procédure pénale toujours devant les juges d’instruction de Marseille.

Cet arrêt est définitif et MERCK ne peut plus ni contester sa faute ni l’évaluation du préjudice.

Mais l’indemnisation n’a concerné que 3.330 demandeurs.

Pourtant, si l’on en croit les chiffres de la Sécurité sociale, entre 2017 et 2018, c’est près d’un million de malades qui ont abandonné le LEVOTHYROX pour migrer vers d’autres spécialités.

Comme le système judiciaire ne peut pas et ne sait pas traiter un dossier avec un million de demandeurs, nous allons proposer à la justice une solution simple, efficace et rapide.

Phase 1

– Les associations demandent la condamnation du groupe MERCK à payer 1 milliard d’euros qui sera placé dans une fiducie (équivalent français d’un trust). Cela présente l’avantage d’isoler les indemnités et d’en contrôler la distribution à toutes les personnes ayant subi le préjudice défini par la jurisprudence.

Une fois l’argent versé, les associations disposeront de cinq ans pour identifier les bénéficiaires, mener des campagnes d’informations, procéder aux vérifications et donner instruction au fonds de verser les 1.000 € au titre de l’indemnisation du préjudice moral temporaire (indépendamment de la prise en charge de tout autre préjudice, notamment corporel). Un tel mécanisme présente l’avantage d’être GRATUIT pour les victimes, MERCK devant également supporter le coût de gestion de ce fonds d’indemnisation.

Phase 2

– Au bout de cinq ans, il restera un reliquat d’indemnités non distribuées. Pas question de restituer ces sommes à MERCK car elles correspondent au prix de sa faute. La « rembourser » consisterait à nier cette faute.

C’est la raison pour laquelle, nous proposerons au juge d’appliquer la doctrine cy-près (au plus près de). Comme il n’est pas possible d’indemniser toutes les victimes, les sommes leur revenant de droit sont utilisées « au plus près de » la défense de leurs intérêts.

Par exemple, avec cette somme, nous pourrions imaginer, comme pour le TELETHON de:

  • Financer la recherche indépendante (des laboratoires pharmaceutiques) pour les maladies de la thyroïde ou endocrinologiques,
  • Créer un prix de la thèse en médecin pour améliorer la relation patient / médecin ;
  • Proposer une information sans publicité,
  •  Et pourquoi pas financer d’autres actions collectives en matière médicales ou de santé publique afin d’éviter aux malades à devoir débourser les frais de justice.

Vous le comprenez, l’enjeu est considérable car nous participons à la démocratisation de la santé en France et en Europe ainsi qu’à la responsabilisation des acteurs privés ou publics.

Le temps de l’impunité va cesser.

Association VIVRE SANS THYROIDE

 Créé en octobre 2000 sous la forme d’un forum de discussion sur Internet animé par des malades et destiné à toutes les personnes concernées par les pathologies de la thyroïde, VIVRE SANS THYROIDE est devenue une association ayant pour but, notamment, de permettre aux malades et à leurs proches de mutualiser leurs expériences et de s’aider moralement, d’entreprendre les actions utiles à la défense de leurs intérêts, de faciliter les relations avec le corps médical et les pouvoirs publics, de faire mieux connaître les problèmes des malades de la thyroïde, d’organiser des réunions d’information et d’échange, des colloques et des congrès.

Plateforme d’actions collectives MyLeo

 Convaincu que le numérique peut servir à rendre la justice plus accessible, l’avocat Christophe Lèguevaques (CLE) lance en septembre 2021 MyLeo, une nouvelle plateforme de mise en relation entre particuliers et avocats souhaitant mener une action collective conjointe. Elle vise à mettre à disposition des informations sourcées et vérifiées par des avocats et à faire en sorte de mener à bonne fin l’action collective.

L’expert derrière la plateforme. Originaire de Toulouse, inscrit au barreau de Paris depuis 1993, Me Christophe Lèguevaques (CLE) devient alors peu à peu l’un des spécialistes des actions collectives en France. Il s’est notamment fait connaître pour avoir défendu les victimes des affaires AZF, Levothyrox, Chlordécone, Motorgate, Respiratorgate, etc.

Scandale des centres PROXIDENTAIRE : ce coup de grâce pour les victimes

La FNATH fait le constat que les dispositions du PLFSS pour 2022 visant à améliorer l’encadrement et l’installation des centres de santé dentaire ou ophtalmologique, ont été censurées par le Conseil constitutionnel comme ne relevant pas du champ des lois de financement de la sécurité sociale.

Pourtant, après le scandale DENTAXIA et maintenant PROXIDENTAIRE, ces mesures sont indispensables.

Il ne s’agit pas de commenter cette décision de la plus haute juridiction, laquelle était, du reste, prévisible mais bien de dénoncer l’écran de fumée que le Gouvernement a installé dans l’affaire de PROXIDENTAIRE.

Ce dispositif qui était présenté comme « l’alpha et l’Omega » de la réforme des centres de santé pour rassurer les victimes des centres PROXIDENTAIRE et leurs donner l’assurance d’une régulation étatique sérieuse, a permis, en réalité, d’éluder une réelle prise en charge des victimes.

La FNATH dénonce un abus de confiance et un réel mépris pour les victimes.

Un abus de confiance, car il était évident que cet article serait censuré dans le cadre d’une loi de financement de la sécurité sociale, avec un maintien d’un système complètement anarchique !

Un réel mépris pour les victimes car l’Etat en prend acte mais ne fait rien pour les victimes !

En effet, rien n’empêche le Gouvernement d’utiliser l’actuel projet de loi lié à la crise de la Covid pour y inscrire ce dispositif, même par amendement. Or, rien n’est fait.

Non seulement l’Etat a sa part de responsabilité dans le scandale des centres PROXIDENTAIRE, lequel a pu se produire précisément du fait de l’absence de toute régulation dans la police sanitaire, mais loin de s’amender il ne fait rien pour protéger les futures victimes.

Pour la FNATH, c’est un constat amer :

– Les victimes sont renvoyées vers un dispositif d’aide et d’action sociale, ce qui vient exclure un bon nombre d’entre elles. Pourtant le bilan du même accompagnement mis en place pour les victimes de DENTAXIA démontre s’il le fallait l’inefficacité et l’injustice de ce dispositif,

– Malgré les faits, les victimes ne sont pas reconnues comme des victimes d’infractions pénales et accompagnées en cette qualité.

La FNATH demande instamment au Gouvernement d’assumer ses responsabilités dans cette affaire.

sur le même sujet :

Affaire PROXIDENTAIRE 

Scandale PROXIDENTAIRE