Suicide au travail : Après Renault, après Orange, … UPSA
Après le suicide en Octobre dernier d’un délégué syndical (reconnu comme un accident du travail), une salariée de la multinationale UPSA s’est jetée du troisième étage sur son lieu de travail alors qu’elle manifestait depuis plusieurs jours son mal être.
Ces tragédies viennent s’ajouter à une tentative de suicide d’un membre de l’encadrement.
Mal être au travail : Restructurations et politiques de management agressives souvent cause
En plein débat sur la santé au travail, ces suicides qui s’enchaînent rappellent l’impact que peuvent avoir les restructurations, les politiques de management agressives privilégiant la rentabilité au mépris de la santé, engendrant mal-être et décisions irréversibles.
Alors que les services de la médecine du travail et l’inspection du travail avaient été alertés, se pose toujours la question de leur réelle capacité à agir, que la FNATH pointe dans ses amendements à la PPL SANTE TRAVAIL en cours de vote.
Suicide au travail : Une prise en charge souvent difficile
A cela se rajoute trop souvent la difficulté pour les victimes ou leur famille d’obtenir la prise en charge au titre de l’accident de travail.
C’est pour cela que la FNATH-association des accidentés de la vie, milite pour une meilleure prise en charge des risques psycho-sociaux avec la création d’un tableau de maladie professionnelle, des moyens accrus pour la prévention, et des condamnations sévères et dissuasives.
Si vous ou l’un de vos proches êtes concerné, ne restez pas seul, n’hésitez pas à nous contacter et poser vos questions à nos juristes
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