À l’heure où se préparent les arbitrages du projet de loi de finances (PLF) pour 2026, la FNATH tient à exprimer son inquiétude face aux propositions visant à réduire les dispositifs fiscaux incitatifs aux dons. En remettant en cause ces mécanismes, le gouvernement menace directement l’existence et l’efficacité d’associations comme la nôtre.
Depuis plus d’un siècle, nous accompagnons celles et ceux que la vie a brisés : accidentés du travail, personnes en situation de handicap, victimes de maladies professionnelles. Nous remplissons chaque jour des missions que le service public n’assure plus suffisamment : information, défense des droits, accompagnement personnalisé. Sans les dons, ces actions seraient impossibles.
La réduction des avantages fiscaux liés aux dons, en particulier pour les particuliers et les entreprises, aurait un effet profondément dissuasif sur la générosité. Cela mettrait en péril l’équilibre de notre modèle économique, déjà fragilisé par le contexte social et financier. Moins de dons, ce sont moins d’accompagnements, moins de défense, moins de justice pour les plus vulnérables.
Nous comprenons les impératifs budgétaires, mais nous refusons que les plus fragiles en soient les victimes silencieuses. La générosité des Français n’est pas une niche fiscale, c’est un pilier de la solidarité nationale !
La FNATH appelle solennellement le gouvernement à écarter ces pistes et à préserver les moyens d’action des associations. Sans cela, c’est tout un pan de la solidarité qui risque de s’effondrer, au détriment de celles et ceux qui ont le plus besoin d’aide.