A l’annonce du nouveau Gouvernement et des champs d’intervention des portefeuilles ministériels, la FNATH ne cache pas ses inquiétudes face aux risques d’appauvrissement ou d’une moins bonne prise en compte des droits des malades, des victimes et des personnes en situation de handicap.
Le handicap au sein du ministère des solidarités
Placer le handicap, dans ce Gouvernement, au sein du ministère des solidarités amène une vision restrictive du handicap et fait craindre un affaiblissement de la transversalité avec les autres ministères, ce qui était possible par un rattachement d’un ministère idoine au Premier Ministre ou même la création d’un Commissariat à l’inclusion directement rattaché au Premier Ministre doté de véritables pouvoirs.
Des sujets demandant une prise en compte spécifique
Par ailleurs, l’emploi, le maintien dans l’emploi, l’évolution de carrière mais aussi la réforme des retraites sont autant de sujets qui demandent une prise en compte spécifique. De même, la question du pouvoir d’achat doit pouvoir prendre en considération les questions de santé et de handicap.
Une transversalité avec le Ministère essentielle
Enfin, la transversalité avec le Ministère de la santé sera essentielle pour permettre l’accès aux soins pour tous et lutter contre les déserts médicaux qui touchent encore plus fortement les personnes malades ou en situation de handicap.
L’aide aux victimes déléguée au Garde des sceaux
La FNATH a pris note des délégations du Garde des sceaux sur l’aide aux victimes et notamment des relations qu’il doit tisser avec le réseau des associations de victimes. Nous espérons que cette nouvelle feuille de route lui permettra de prendre en considération les associations de victimes trop souvent oubliées lors du précédent Gouvernement.
La FNATH sera vigilante sur l’ensemble de ses points et va demander dès la fin des élections législatives à rencontrer les différents ministres pour leur présenter ses propositions.
La composition du gouvernement d’Élisabeth Borne