Une étude publiée ce jour par Santé publique France montre que certains cancers touchent davantage les plus pauvres. La FNATH rappelle l’impact majeur des cancers d’origine professionnelle qui touchent de fait certaines catégories socio-professionnelles.
L’étude parue ce matin montre que » la part des cas de cancers attribuables à la défavorisation sociale était la plus importante » notamment pour les cancers du larynx et du col de l’utérus.
La FNATH rappelle que chaque année un cancer sur 5 serait d’origine professionnelle chez les ouvriers. Il s’agit de cancers particulièrement fréquents (poumon, vessie, larynx et peau). Ainsi, 13 à 20 000 cancers d’origine professionnelle seraient chaque année liés au travail.
L’étude conclut que « près de 15 000 cas de cancers pourraient être évités en France par l’amélioration des conditions de vie et la promotion de la santé des populations les plus exposées ».
Au regard des métiers particulièrement exposés à des produits d’origine cancérigène, il n’est pas étonnant que les catégories socio-professionnelles soient particulièrement importants.
La question de la prévention des cancers d’origine professionnelle constituent donc aussi une question prioritaire pour diminuer significativement l’incidence des cancers chez les personnes les plus défavorisées.
La Fnath invite toutes les personnes concernées à consulter son site internet d’information et de mobilisation: www.cancersprofessionnels.org.
Ce site traduit en 9 langues (arabe, polonais, portugais…) permet d’informer les populations des travailleurs les plus exposées et défavorisées, y compris d’origine étrangère.