Le Journal du dimanche annonce dans son édition de ce jour que les ascenseurs seront obligatoires dès le 3e étage. Cette mesure positive, réclamée depuis des années par la FNATH, contribuera à augmenter le nombre de logements accessibles aux personnes handicapées. Mais elle ne peut « être l’arbre qui cache la forêt » de la loi ELAN.

Depuis des années, la FNATH, comme toutes les associations de personnes handicapées, demandent l’abaissement du seuil rendant obligatoire un ascenseur et donc l’accessibilité des logements. Actuellement ce seuil est fixé à 4 étages. Cela a conduit à ce que nombre de logements ne dépassent plus les 3 étages, réduisant ainsi fortement le nombre de logements accessibles aux personnes handicapées et plus largement en perte d’autonomie.

Le projet de réduire à 3 étages l’obligation d’ascenseur dont le Journal du Dimanche se fait aujourd’hui l’écho répond donc à une demande de la FNATH, qui ne peut que la saluer dans la mesure où elle est de nature à augmenter le nombre de logements accessibles. Cette mesure avait d’ailleurs été rejeté par le Gouvernement lors du débat en première lecture à l’assemblée nationale sur la loi ELAN.

Pour autant, cette annonce ne pourra à elle seule réduire la colère des personnes handicapées contre l’article 18 du projet de loi ELAN, qui conduit à mettre un place un quota fixé à 10% de logements accessibles. Lors de son 48e Congrès national, qui s’est terminé vendredi dernier, la FNATH a rappelé son opposition à cet article.

Lire le communiqué de presse : « L’abaissement annoncé du seuil obligatoire pour un ascenseur ne doit pas « cacher la forêt » « 

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