40 ans de manipulation, dans le cadre de son activité professionnelle, de produits phytosanitaires et pesticides
Ouvrier agricole dans l’arboriculture, Monsieur B développe une névrite optique.
Ayant, depuis près de 40 ans, manipulé, dans le cadre de son activité professionnelle, des produits phytosanitaires, notamment des pesticides, il s’interroge sur le lien possible entre sa pathologie et cette exposition à des produits dangereux.
Les médecins confirment le lien possible entre sa névrite optique et l’exposition aux produits phytosanitaires.
Il évoque le sujet avec les médecins spécialistes qui le suivent et qui confirment le lien possible entre sa névrite optique et l’exposition aux produits phytosanitaires.
Un soutien de la FNATH primordial… pour un résultat non sans conséquence
Monsieur B se rapproche de la FNATH, association auprès de laquelle il est adhérent depuis des années.
Une demande de maladie professionnelle est adressée à la MSA.
Près de 7 mois après, Monsieur B. a le plaisir de recevoir une décision favorable de la part de la MSA. La névrite optique est reconnue comme maladie professionnelle.
Les conséquences de cette décision sont importantes pour Monsieur B :
- Pour la collectivité en premier lieu,
Plus il y aura de pathologies en lien avec une exposition professionnelle à des produits phytosanitaires, reconnues en maladie professionnelle, plus il y aura une prise de conscience collective et plus il pourra y avoir d’actions de prévention mises en place.
- A titre individuel, cette décision est importante également.
Elle officialise le fait que la manipulation de produits phytosanitaires tout au long de sa carrière a été responsable de sa névrite optique.
- Financièrement :
– Durant son arrêt de travail :
Cette décision a permis à la MSA de régulariser le montant des indemnités journalières qui lui sont dues.
– Par rapport à son licenciement pour inaptitude physique :
Monsieur B a récemment été licencié pour inaptitude physique, cette reconnaissance en maladie professionnelle a une incidence importante sur les indemnités qui lui sont dues par son employeur, avec par exemple le doublement de l’indemnité de licenciement.
– Par rapport à son indemnisation :
Les séquelles que Monsieur B conserve de cette maladie professionnelle ont été quantifiées à 34 %. Ce qui lui permet de bénéficier à vie du versement d’une rente de près de 900 € par trimestre, non imposable.
• Son âge de départ à la retraite :
– Cette reconnaissance en maladie professionnelle et la fixation de son taux d’IPP à 34 % ont des conséquences sur son âge de départ à la retraite. En effet, départ à la retraite à 60 ans est désormais possible.
Monsieur B se félicite de l’action de la FNATH 87 dont l’intervention a fortement contribué à l’obtention de cette reconnaissance.