Notre constat

Pour la FNATH, le débat sur les ressources des personnes en situation de handicap ne doit pas se limiter à la seule AAH mais doit être recentré dans le cadre général de la protection sociale.

Aujourd’hui, les personnes sont traitées différemment (ressources, et accompagnement dans l’accès et le maintien dans l’emploi) en fonction
de l’origine de leur handicap et selon que l’inaptitude à travailler intervienne avant ou après l’immatriculation à un régime obligatoire de sécurité sociale par le versement de cotisations sociales.

Enfin, pour la pension d’invalidité comme pour les indemnités journalières, la diminution de revenus induite par l’incapacité à travailler conduit à une situation de précarité quand il n’y a pas de prévoyance (dont peu de salariés sont bénéficiaires).

Nos propositions

  • POSER dans la loi un principe de garantie par la Nation du pouvoir d’achat des pensionnés et retraités à hauteur, à minima et dans un premier temps, du seuil de pauvreté.
  • TRANSFERER l’AAH au sein de la branche maladie et fusionner l’AAH, la pension d’invalidité et l’ASI dans une prestation unique en espèces de sécurité sociale dont le minimum est égal au seuil de pauvreté.
  • ADOPTER des mesures incitatives permettant le cumul emploi/ressources et l’évolution professionnelle (les minimas versés doivent être au moins égaux au seuil de pauvreté et autoriser le cumul de la pension d’invalidité avec des revenus du travail jusqu’à un dépassement de 10% de l’ancien salaire brut).
  • RENDRE obligatoire l’accès mutualisé à une prévoyance qui couvre le risque maladie (temporaire – complément aux IJSS) et le risque invalidité avec un niveau de couverture suffisant et de qualité pour tous les salariés.