Regrouper plusieurs patients dans un même véhicule…

Il s’agit de regrouper plusieurs patients dans un même véhicule lors des transports médicaux entre leur domicile et un lieu de soins, dans la limite de trois patients par véhicule et sans contre-indication du médecin prescripteur.

Pour réduire les dépenses en limitant le nombre de trajets

Ces prestations sont réalisées soit par un taxi conventionné, soit par une entreprise de transport sanitaire. L’objectif du gouvernement est de réduire les dépenses en limitant le nombre de trajets et en diminuant les remboursements. Les patients devront se mettre en lien avec une plateforme numérique qui se chargera d’organiser les déplacements et d’optimiser les trajets. Les patients ne contacteront plus eux-mêmes leur taxi comme ils en ont l’habitude. Et ceux qui voudront contourner le
système seront pénalisés.

Des sanctions pour le patient en cas de refus de partager son trajet

L’article 30 de la loi de financement de la Sécurité sociale prévoit que si le malade refuse de partager son trajet, sans raison médicale valable, le
remboursement des frais de transport fera l’objet d’un malus. Les patients n’auront plus le droit au tiers payant et devront donc avancer les frais.
Ils ne seront ensuite remboursés que sur la base du prix d’un transport partagé.

Aujourd’hui, près de 15 % des trajets sont déjà partagés

Aujourd’hui, près de 15 % des trajets sont déjà partagés. Le gouvernement souhaite développer la pratique pour passer à 55 % d’ici 2025, et ainsi économiser près de 92 millions d’euros. Sous prétexte de vouloir faire des économies, il ne pense pas du tout aux patients et aux problèmes de confidentialité que ces pratiques entraînent pour ces derniers.

Les taxis s’opposent farouchement à cette mesure de ramassage médical qui va occasionner des temps d’attente plus longs avant comme après, et de longs détours pour les patients. En résumé, si le covoiturage sanitaire est maintenant une réalité en France la FNATH estime que ce n’est pas une bonne mesure en l’état, la confidentialité des soins n’étant pas respectée.