Dans le PLFSS 2026, sans aucune explication dans l’exposé officiel, le gouvernement prépare une nouvelle régression majeure pour les salariés victimes d’accidents ou de maladies liés au travail.
Ce qui change :
- Pour les maladies professionnelles, l’accès immédiat au médecin du travail avant la reprise disparaît : il faudra désormais au moins 30 jours d’arrêt pour y avoir droit.
- Pour les accidents du travail, la durée d’arrêt ouvrant droit à une visite de reprise passe de 30 à 90 jours.
Conséquence : moins de visites de reprise, moins de prévention, plus de risques pour la santé des salariés. Le prétexte avancé ? La pénurie de médecins du travail. Une pénurie pourtant créée par des années d’inaction. Plutôt que d’investir et d’attirer de nouveaux professionnels, le gouvernement choisit de fermer l’accès à ceux qui en ont besoin.
Des salariés laissés sans protection.
Cancers, troubles musculo-squelettiques, burn-out… De nombreux travailleurs reprendront désormais leur poste sans avis médical, sans aménagement, sans protection. Qu’adviendra-t-il d’un cariste avec une lombalgie ou d’un salarié atteint d’un cancer en reprise anticipée ?
Cette mesure, loin de favoriser le retour à l’emploi, aggravera les rechutes, les inaptitudes et les licenciements. La FNATH dénonce une décision injuste et dangereuse. Nous exigeons le retrait immédiat de cette disposition qui tourne le dos à la santé au travail et organise sciemment un désert médical pour les millions de travailleurs exposés.
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